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Campagne du Soldat Léger PEROL

89éme Régiment d'Infanterie Territorial

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Léger PEROL est appelé le 14 novembre 1900 et gagne le 63ème Régiment d'Infanterie basé à Limoges caserne Beaupuy, après avoir été ajourné à un an en 1899 pour cause de faiblesse.

Il est mis en congé le 23 septembre 1901. Un certificat de bonne conduite lui est accordé.

Il fait deux périodes au 63ème Régiment d'Infanterie, la première du 21 août au 17 septembre 1905, la seconde du 20 septembre au 6 octobre 1908.

Il est rappelé le 1er août 1914 et gagne le 89ème Régiment d'Infanterie Territorial le 6 août 1914.



Le 89ème Régiment d'Infanterie Territorial est embarqué e chemin d efer vers Paris le 10 août 1914.

Du 14 août au 8 octobre 1914, il stationne dans la région de versailles pour organiser la défensive du secteur sud-ouest du camp retranché de paris et pour suivre une instruction.

Le 8 octobre il est embarqué par Chemin de Fer en direction de Cherbourg. De Cherbourg il embarque en direction de dunkerque.

Le 11 octobre il est transporté par voie ferrée à Caestre et occupe la région du Mont des Cats. Le 13 octobre il fait un mouvement vers Poperingue puis organise une position sur Reningelst, entre le Mont des Cats et Vlamertingue.

Le 17 octobre le Régiment gagne Noordschote. Il occupe en relation avec l'armée belge la région du canal vers Zuydschote et combat le 21 octobre 1914 à Noordschote.

Le 23 octobre, le Régiment occupe et défend le canal de l'Yser entre entre le pont de Knocke et Saint jacques Cappelle. le 2 novembre 1914, engagé dans la bataille d'Ypres, il combat à l'est du pont de Knocke.

Le 24 octobre, la situation du régiment est sans changement, les bataillons sont soumis à des feux intermittents d'infanterie et d'artillerie qui occasionnent des pertes sérieuses.

Le 26 au soir, le 1er bataillon se porte dans les tranchées de première ligne à l'est de Fresemberg, le 2ème bataillon est envoyé sur la route de Langemarck à Zonnebeke pour y construire des tranchées. Les deux bataillons exécutent de jour et de nuit des travaux d'organisation rendus pénibles par le mauvais temps continuel, les rafales fréquentes d'artillerie et les feux d'infanterie, ils subissent des pertes sensibles. Le 3ème bataillon occupe toujours les tranchées du canal de l'Yser, en bordure de la route de Lizerne- à Nordschoote, et, quoique soumis à des feux d'artillerie incessants, n'en continue pas moins, malgré des circonstances atmosphériques défavorables, à exécuter de dures et multiples corvées : enterrer les morts, transporter des munitions aux avant-postes, construire des passerelles et améliorer les tranchées.

La situation des trois bataillons qui,chaque jour, subissent des pertes, reste inchangée jusqu'au 7 novembre 1914.

Le 8 novembre, deux bataillons, envoyés .à Zillebeke pour exécuter des travaux de première ligne. Le 10 novembre, le 3ème bataillon, avec sa section de mitrailleuses, est toujours dans les tranchées de deuxième ligne. Les hommes se trouvent directement en contact avec l'ennemi qui a pu parvenir jusqu'à 100 mètres environ de notre deuxième ligne et qui dirige un feu très vif de mitrailleuses et de mousqueterie sur nos positions, également soumises à un violent bombardement.

Le 11 novembre, les hommes quittent leurs,tranchées et se portent sans hésitation, par bonds, sur la position assignée, parcourant ainsi une distance de 300 à 400 mètres en terrain découvert, sous un barrage violent d'artillerie. Le 12 novembre, le poste de secours de ce bataillon est bouleversé par l'artillerie.

Le 14 novembre, les 1er et 2ème bataillons sont relevés et se portent à Dickebusch. La marche des unités, qui furent soumises au feu de l'ennemi pendant la majeure partie du trajet, fut très pénible et coûta des pertes. Le 17 novembre, le 3ème bataillon et l'état-major sont relevés et se portent à Loo, où les deux autres bataillons les rejoignent.



Période du 18 novembre au 18 avril 1915.


Le 18 novembre, le régiment est disposé de la façon suivante : un bataillon reprend les tranchées de première ligne, le long de l'Yser, à l'est de Oudecapelle et Vieucapelle, un bataillon en deuxième ligne, dans la région Hazewind-Kousbaurn et un bataillon en troisième ligne à Loo. Les trois bataillons alterneront tous les quatre jours sur les différentes positions de combat qui sont confiées au régiment.

Jusqu'au 18 avril 1915, le régiment. occupera la tête du pont Vil de Boesinghe et participera, soit par le renforcement des unités actives, soit comme troupe de réserve, soit pour l'exécution des travaux d'organisation, à toutes les opérations dans la région de Bcesinghe, Ooostsieteren, Zuidschoote, Steenstraate, Pilken, Maison du Passeur, Langemarck.

Pendant le rude hiver 1914-1915, un repos de quinze jours, à Wormouth, du 29 février au 13 mars 1915, a seulement interrompu le séjour du régiment dans les secteurs.

Les pertes du 89ème R. I. T., pendant la bataille des Flandres et son séjour en Belgique, s'élèvent à gradés : tués : 1, blessés : 4, disparu : 1, troupe : tués : 80, blessés : 296, disparus : 18.



Dans l'Aisne - période du 20 avril 1915 au 3 décembre 1916.


Le 20 avril, le régiment quitte Dunkerque par voie ferrée à destination du Soissonnais. Les bataillons débarquent dans la nuit du 20 au 21 avril 1915 à Longpont et Vierzy et cantonnent à Villers-llélon, Louatres et Violaine.

Le 28 avril, le régiment relève le 246ème R. I. dans le secteur de Salsogne - Ciry - Sermoise - Augy - Couvrelles en première et deuxième ligne, sous les batteries allemandes du fort de Condé-sur-Aisne. Chaque bataillon passe, en principe, huit jours en première ligne, huit jours en soutienet huit jours en réserve.





Léger PEROL perd la vie le 30 août 1915 à Ciry-Salsogne à la ferme de la demi lune (Aisne).

Il est inhumé au cimetière de Ciry (Aisne).